Trump et le 51e état américain, le Canada !
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TRUMP a évoqué l’idée que le Canada rejoigne les États-Unis en tant que 51e État.
Il a avancé mardi le 7 janvier 2024 qu'il n'utiliserait pas la force militaire pour envahir le pays, mais qu'il s'appuierait plutôt sur la «force économique».
Le président désigné des États-Unis a donné une conférence de presse à sa résidence de Mar-a-Lago mardi à moins de deux semaines de son assermentation.
Si vous vous débarrassez de cette ligne artificiellement tracée et si vous examinez à quoi elle ressemble, ce serait en réalité bien meilleur pour la sécurité nationale. N’oubliez pas que nous protégeons essentiellement le Canada.
Donald Trump
Il a affirmé que les États-Unis dépensaient des « centaines de milliards de dollars » chaque année pour protéger la frontière entre les deux pays.
« Jamais », répond Trudeau
« Jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis, a rétorqué le premier ministre Justin Trudeau sur X. Les travailleurs et les communautés de nos deux pays bénéficient qu’on soit l’un pour l’autre le plus grand partenaire commercial et en matière de sécurité. »
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a également réagi par l’entremise des réseaux sociaux. « Les commentaires du président désigné Trump démontrent une incompréhension totale de ce qui fait du Canada un pays fort, a-t-elle écrit. Notre économie est forte. Notre peuple est fort. Nous ne reculerons jamais face aux menaces. »
Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada
M. Trump aurait d’abord lancé que le Canada devrait devenir le 51e État américain s’il ne pouvait se permettre des tarifs douaniers de 25 %, selon ce qu’avait rapporté Fox News dans les jours suivant la visite de M. Trudeau à Mar-a-Lago à la fin du mois de novembre. Une blague, selon le ministre Dominic LeBlanc.
Le président désigné l’a ensuite répétée à plusieurs reprises sur son réseau Truth Social même pour réagir à la démission de M. Trudeau lundi.
« De nombreuses personnes au Canada ADORENT être le 51e État. Les États-Unis ne peuvent plus subir les déficits commerciaux massifs et les subventions dont le Canada a besoin pour rester à flot, a-t-il écrit. Justin Trudeau le savait et a démissionné. Si le Canada fusionnait avec les États-Unis, il n’y aurait pas de tarifs douaniers, les taxes diminueraient considérablement et ils seraient TOTALEMENT à l’abri de la menace des navires russes et chinois qui les entourent constamment. Ensemble, quelle grande Nation ce serait ! ! ! »
Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, lundi ne rit plus. « Je vais lui faire une contre-proposition, a-t-il dit en point de presse lundi, manifestement agacé. Et si nous achetions l’Alaska et y ajoutions le Minnesota et Minneapolis en même temps. ». « Vous savez, ce n’est pas réaliste. Je sais qu’il aime faire ces commentaires et qu’il aime plaisanter. Je prends cela au sérieux. Il plaisante peut-être, mais sous ma gouverne, cela n’arrivera jamais. »
L’annexion du territoire canadien aux États-Unis est peut-être irréaliste, mais l’idée d’une intégration économique entre les deux pays fait jaser les commentateurs du réseau de télévision Fox News. Elle a été évoquée durant la période des Fêtes par l’homme d’affaires canadien Kevin O’Leary lors d’une entrevue sur la chaîne populaire auprès de la droite américaine.
« Cela pourrait être le début d’une union économique, avait-il déclaré. Pensez à la force de combiner la puissance des deux économies, d’effacer la frontière entre le Canada et les États-Unis et de placer toutes ces ressources jusqu’aux frontières nord, là où la Chine et la Russie frappent à la porte. »
Celui qui s’est fait connaître comme « dragon » à l’émission américaine Shark Tank et sa version canadienne Dragon’s Den s’était même proposé pour aller négocier avec la nouvelle administration américaine à la place du premier ministre Justin Trudeau.
M. O’Leary avait brièvement aspiré à devenir chef du Parti conservateur du Canada en 2017, joignant la course qui avait fait élire Andrew Scheer avant de se retirer deux mois plus tard.
Avec l’Agence France-Presse
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En 1898, Porto Rico est envahie par les États-Unis.
Est-ce que ce sera le tour du Canada en 2024 ?
Le , pendant la guerre hispano-américaine, Porto Rico est envahie par les États-Unis après un débarquement à Guánica. Le , le traité de Paris, signé entre les États-Unis d'Amérique et l'Espagne, est ratifié par le Sénat américain après un débat houleux. En échange de 20 millions de dollars, l'Espagne cède ses dernières possessions d'Amérique latine — Cuba et Porto Rico — ainsi que les Philippines.
Les 3,5 millions de Portoricains sont des citoyens américains mais Porto Rico a sa propre constitution. Ses citoyens élisent leur gouvernement et gouverneur, et leur commissaire résident (l'équivalent de lieutenant-gouverneur).
Toutefois, la défense, la politique étrangère et la monnaie sont assumées par les États-Unis3.
Au fait, le Canada est coincé entre les USA (Trump) et la Russie: https://comprendre.site/la-russie-ira-en-guerre-contre-le-canada-a-cause-de-cela
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