La Martinique
La Martinique
Mon épouse Mimi et moi avons fait notre voyage de noce en Martinique et nous pourrions y retourner dans «ce paradis» ... demain matin!
En juin 1968, notre destination était la ville Fort-de- France, capitale de La Martinique. Nous n'oublierons certainement pas «Le p’tit Bistro Foyal».
En bon québécois, on se présente au bistro à 17 h 30 pour le repas du soir !
Surprise généralisée du personnel, comment faire pour garder ces précieux visiteurs qui parlent français mais à cette heure !!! En France, une commande se fait vers 19h et on mange plus tard !!! Même approche pour La Martinique !
On ne voulait pas nous perdre, alors nous avons eu droit à quelques coupes de bon rhum pendant 2 heures dans cet environnement ! Disons qu'on était de bonne humeur!
Finalement le grand chef nous a présenté un énorme menu avec son chapeau tout en hauteur... en précisant la spécialité de la maison... que nous avons pris, avec grand plaisir!
D'autres clients se sont présentés... reçus par le grand chef avec son énorme menu et chapeau ...
Finalement, nous avons réalisé que tous les clients avaient succumbé à la spéacialité de la maison... à la grande joie du grand chef !
Le lendemain matin, nous avons loué une petite voiture automatique qui venait probablement des Pays-Bas car c'est rare encore aujourd'hui de trouver en France des voitures avec 2 pédalles, soit avancer et arrêter ! !
Nous avons fait le tour de l'île en partant de Fort-de-France...
Nous avons contourné le Mont Pelée qui a connu une éruption volcanique en 1902 et la destruction de la ville de Saint-Pierre située à ses pieds. La montagne est maintenant surveillée par l'Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique .
Ça fait curieux de voir de si jolies plages au sable noir dans la région du Mont-Pelée
Dans la région «Le Diamant», on retrouve des plages au sable doré...
En roulant au tour de l'Île, nous avons fait une crevaison!
Vous êtes sur la route et «PAF», un pneu crève! Où sont les outils pour enlever la roue et qui peut faire le travail! Dans le temps, on n'avait pas de téléphone cellulaire... On ne trouvait même pas les outils!
Un bon martiniquais nous indiqua qu'il fallait ouvrir le capot et que les outils étaient là! Hé! Ben!
Heureusement on parle français et les résidents également!
Comme bon québécois, je décide de rouler quand même avec le pneu crevé jusqu'au prochain garage... aux grands rires des résidents!
Une martiniquaise nous invite dans sa maison. Une statue de la Sainte-Vierge nous accueille. Le plancher est en terre battue (pas de bois... rien) et une fille avec une serviette suit les jeunes bébés qui sont nus (il fait chaud en juin!) pour les «au cas où» ! Cela a probablement changé depuis 56 ans !
On me dit qu'au village suivant, une adolescente pourrait changer le pneu!
Autour de l'île, un petit bus passe régulièrement. J'y monte jusqu'au prochain village avec mon pneu crevé! Malheureusement la jeune fille n'y arrive pas. On me suggère d'aller au prochain village où il y a une station ESSO ! J'y vais avec le petit bus et je peux revenir avec un pneu neuf ... toujours avec le petit bus!
Pendant ce temps-là, ma nouvelle épouse a été très bien accueillie par une martiniquaise et on lui a donné un gros panier plein de fruits du «jardin», comme ils disent ! Avant de partir, je demande à la dame combien nous lui devons pour les fruits! Insulte suprême !
La dame me répond que c'est à ELLE (mon épouse) qu'elle a donné tous ces fruits!
Quel beau voyage !!!