Garanties de sécurité en UKRAINE - AOÛT 2025

Les garanties de sécurité seront formalisées « d’ici une semaine à dix jours », a annoncé mardi 19 août 2025 Volodymyr Zelensky. Cette annonce fait suite à la réunion de lundi 18 août à la Maison-Blanche organisée par Donald Trump. À cette occasion, ce dernier s’est entretenu avec des dirigeants européens, dont Emmanuel Macron ainsi que le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte pour aborder « les garanties de sécurité » qu’ils pouvaient apporter à l’Ukraine. On fait le point sur ce que proposent les alliés pour maintenir la paix et aider l’Ukraine.

La France et le Royaume-Uni sont partisans d’envoyer des troupes sur le territoire ukrainien, dans le cadre d’une « force de réassurance ». Le président de la République française, lui-même, a publiquement affirmé : « nous devons aider l’Ukraine sur le terrain ».

« Nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire », avait déclaré en février dernier le Premier ministre britannique Keir Starmer au Daily Telegraph.

« Les Ukrainiens ne veulent pas de garanties de papier, ils veulent une garantie concrète », martèle Guillaume Ancel, ancien officier et auteur du livre « Petites leçons sur la guerre : Comment défendre la paix sans avoir peur de se battre ».

Pour lui, « les forces européennes devraient rassembler 30 000 à 50 000 hommes sur le territoire ukrainien pour dissuader la Russie de tenter une nouvelle opération militaire ».

Dans cette coalition, « ce ne sont pas des soldats qui campent en première ligne à attendre de prendre une balle perdue. Il faut imaginer ces troupes à quelques kilomètres de la ligne de front, comme en Corée du Sud par exemple, pour rester dissuasive » , souligne l’ancien officier. Les forces armées pourraient inclure des services de renseignement, de la sécurité aérienne, etc.

Michel Goya évoque des renforts en périphérie de l’Ukraine. « L’idée serait d’avoir des troupes en alerte et qui seraient engagées à la demande de Kiev en cas de nouvelles montées de tension », précise-t-il. La France mobilise déjà des soldats en Roumanie, « Paris pourrait décider de renforcer à hauteur de 3 000 unités la brigade sur place et intervenir rapidement sur le sol ukrainien », ajoute celui-ci, suggérant que la Pologne pourrait aussi accueillir des soldats étrangers sur son sol.

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