Les cartes du monde virent au rouge foncé !
Le 26 juin 2024, une autre journée caniculaire aux États-Unis avec des 100 degrés généralisés dans le sud-est, le sud-ouest et les plaines centrales. Frais dans l’extrême nord et le nord-ouest du Pacifique. C’est l'évolution typique post-Niño de la chaleur qui a ravagé l’Amérique centrale en premier et ensuite le Mexique, zones où sévissent aujourd’hui de fortes pluies.
Histoire de mettre quelques chiffres sur ces images, sachez que le rouge le plus foncé correspond à des températures supérieures à 40 °C. Sachez aussi, par exemple, qu'à Delhi (Inde), le 18 juin dernier, les températures ont atteint 35,2 °C en pleine nuit ! Le Centre national saoudien de météorologie a, quant à lui, signalé des températures allant jusqu'à 49 °C dans la région de La Mecque.
Quand les températures grimpent, le nombre de décès aussi.
Le tout avec pour triste conséquence, une explosion du nombre de décès par la chaleur. Car rappelons que le stress thermique est celui des phénomènes météorologiques qui cause le plus de morts. Près d'un demi-million par an. Dont plus du tiers... en Europe ! Des chercheurs estimaient qu'en 2020, environ 14 % de la population mondiale âgée de plus de 69 ans vivaient dans des zones où la température moyenne dépasse de quelque 10 °C celle qui commence à être dangereuse pour elle. En 2050, le chiffre pourrait dépasser les 23 %.
Les spécialistes de l'adaptation au réchauffement climatique appellent ainsi à multiplier les logements de haute qualité équipés de climatisation et à adopter dès à présent des mesures visant à minimiser les risques. Comme éviter de sortir aux heures les plus chaudes, boire régulièrement ou encore guetter les symptômes de coup de chaleur.
Sans attendre 2050, en 2024, le pèlerinage annuel du hajj a fait plus de 1 300 morts ! Le pèlerinage de 2024 a eu lieu pendant une vague de chaleur, avec des températures dépassant parfois les 50 ° C.
Les spécialistes de l'adaptation au réchauffement climatique appellent ainsi à multiplier les logements de haute qualité équipés de climatisation et à adopter dès à présent des mesures visant à minimiser les risques. Comme éviter de sortir aux heures les plus chaudes, boire régulièrement ou encore guetter les symptômes de coup de chaleur.
Alors que l’Europe est submergée par des inondations, l’Amazonie fait face à une sécheresse historique, laissant l’une des plus grandes rivières de la région presque asséchée.
Réchauffement climatique : la Terre va-t-elle manquer d'eau ?
"Pourquoi d’un côté on nous dit que dans quelques années la Terre manquera d’eau et d’un autre côté on nous dit que plus ça va aller plus il pleuvra et il y aura des inondations ?" s'est demandé Antoine sur le répondeur des "P'tits bateaux" ; Jérôme Gaillardet, agrégé de sciences naturelles, lui répond.
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Le volume d'eau ne bouge pas, n'a jamais bougé, n'est pas près de bouger... Mais la question d'Antoine est très bonne car, avec le changement climatique, on nous annonce des sécheresses qui seront plus sévères dans certains régions du monde - ce qu'on oublie de nous dire, c'est que les précipitations doivent forcément augmenter à d'autres endroits du monde.
Où y aura-t-il des sécheresses ? Et des inondations ?
Il faut être très honnête, ce ne sont pas des choses qu'on connaît très bien : prévoir où il pleuvra davantage, ou moins, dans le cadre du changement climatique, reste une question scientifique de premier ordre.
On peut dire des choses sans se tromper… Par exemple, on sait qu'en France les étiages vont s'accentuer (les niveaux les plus bas dans les rivières) : en été il y aura moins d'eau dans les rivières... mais prévoir où seront ces endroits reste un défi scientifique.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète. De l'eau on en aura toujours,
Demain, aura-t-on toujours de l'eau potable ?
L'homme quand il utilise de l'eau, la remet dans le milieu certes, mais pas comme il l'a prise. Il y a mis des choses pas toujours très recommandable pour sa santé : des nitrates, des pesticides, des perturbateurs endocriniens et d'autres molécules peu sympathiques...
C'est là où vraiment l'humanité va devoir faire attention : essayer de remettre dans le circuit naturel un problème de quantité mais de qualité...
Au final, la planète ne va pas manquer d'eau... mais d'eau potable, peut-être...
Source: ICI.
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